La promenade dans le parc

Nous proposons ici de parcourir le parc comme nous aimons le faire, en toute saison. Plusieurs itinéraires sont possibles, depuis la maison ou le potager, en faisant le tour de la propriété ou en coupant par la prairie.

Le début de la promenade par l’allée des grenouilles

L’entrée de l’allée est marquée par une pierre taillée en boule et sur laquelle est sculptée une grenouille (pour rappeler les nombreuses grenouilles de l’étang dont le chant est très fort pendant la belle saison).

Deux chemins sont alors possibles : une allée en sous-bois ou bien l’allée dite des volières qui longe le sous-bois, en bordure de prairie. Cette dernière allée est bordée de plate bandes où sont installés de nombreuses vivaces et de nombreux arbustes remarquables.

Ces deux allées mènent aux volières et au jardin d’ombre.

entrée allée des grenouilles
l’allée des grenouilles depuis la terrase et à gauche, le début de l’allée des volières

Le jardin des Hellébores

A l’entrée de l’allée des grenouilles,  nous avons planté de nombreuses hellébores qui fleurissent à partir du milieu de l’hiver jusqu’au printemps.

 

La grande clairière

Suite à la longue sécheresse de l’été 2019, nous avons dû abattre entre le potager et le chemin des grenouilles, de nombreux arbres âgés qui n’ont pas résisté. Le résultat est une grande clairière où arrive maintenant la lumière. C’est dans cette grande clairière que sont installés les totems d’Ulysse Lacoste. Cette zone a été replanté : arbres (quercus, fagus, carpinus, acer,…), arbustes (ilex, chaenomeles, osmanthus,…) ainsi que des fougères et des hellébores. Nous allons poursuivre progressivement les plantations.

Les volières et le jardin d’ombre

Deux voli!ères datant du XIXième siècle ont été restaurées et accueillent des pigeons, des faisans et des poules naines. Elles sont entourées par le jardin d’ombre et font face au pont qui mène sur l’Ile.

 

Le jardin d’ombre, entre les volières et l’étang ne voit pratiquement pas le soleil sauf tôt le matin. Grâce à l’étang, le terrain garde sa fraîcheur toute l’année. Fougères, astilbes, hydrangéas, viburnum, cornus, acer palmatum, persicaires, hellébores animent entre autres ce jardin en grande partie sous une très grande aubépine blanche.

 

 

 

Les grands champignons 

En continuant sur l’allée des grenouilles, on trouvera sur la gauche après les volières, une petite avancée vers l’étang où nous avons installé trois grands champignons qui servent aussi d’assise. Ce sont des champignons en béton du XIX ou début XXème siècle. Ils offrent une vue sur les volières et le jardin d’ombre. ils sont entourés par des fougères et des épimédiums. 

champignons

la grande allée des marronniers

Ces arbres ont probablement été plantés il y a plus d’un siècle, le long de la rivière. Plantés serrés, ils se sont élevés verticalement pour créer aujourd’hui cette très belle allée.

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L’étang et son île

L’étang a été creusé à la place d’un marais. La terre retirée a été répartie pour créer l’ile en son centre et une butte sur laquelle ont été plantées de nombreuses essences.

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Sur l’ile, nous avons installé un banc de pierre taillé par Raphaël Paingris.

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Autour de l’étang, on peut remarquer des iris, des guneras, des astilbes, des acorus. Il est aussi très intéressant d’y observer les nombreuses grenouilles. Un héron y est très souvent présent.

Sur la butte coté prairie, de nombreux arbres et arbustes ont été plantés : taxodium distichum, metasequoia glystroboides, quercus phellos et bicolor, nysa silvatica, nandina domestica, plusieurs prunus et cornus, des viburnum (hilieri « Winton », nudum « Brandy Wine », sargenti « Pnondaga »), des acer palmatum, un clerodendron trichotonum ou encore des rosiers botaniques.

Le ruisseau 

Le ruisseau a été créé à partir d’une petite dérivation du Serein. Il fait une large boucle dans le parc, alimente la baignade et l’étang et va rejoindre le Serein en passant sous le moulin. peu après l’embranchement avec le serein, il est enjambé par un petit pont de pierre qui relie le bosquet de la Cabane au petit arboretum. A ce niveau, les berges du ruisseau sont occupées par des fougères, des persicaires, des astilbes et des narcisses.

ruisseau narcisses

 

Le petit arboretum

Au bout de l’allée des marronniers, après le ruisseau, se trouvent le petit arboretum. Ils comportent une partie importante de la collection de conifères, les rhododendrons et azalées au teintes jaune, rouge et orange et de nombreux autres arbres ou arbustes.

petit arboreum hiver
Vue en février, a la sortie du petit pont

En traversant le petit arboretum et en longeant le ruisseau, on arrive dans la prairie et on peut alors rejoindre la baignade. Ce passage est marqué par deux vases romains du XVIIième siècl.e

vases romains

La baignade et son ponton

Au milieu du parc se trouve la baignade avec son ponton. Cette vaste plate forme en bois a été dessinée par le paysagiste Eric Lenoir, grand spécialiste des milieux humides. Elle domine un petit étang sur une longueur de 25m, créant un vrai couloir de nage. L’étang, alimenté à la fois par la Source et un bras de la rivière est un lieu riche d’une importante faune (poissons, grenouilles, écrevisses…) et flore.

En été, nous installons un mobilier et les deux grandes panthères ramenées du Togo. On aperçoit, ci-dessous, les pots chinois émaillés contenant les pélargonium ordorants, une floraison de cornus florida rubra.

Le ponton, coté prairie, est entouré par des guneras, cornus sanguinea « Winter Fire », des amélanchiers canadensis, des liquidambar styraciflua, des mahonias aquifolium « Apollo » devenant noirs en hiver, des itea virginica « Henri’s Garnet ». Quelques graminées, fougères et vivaces (hémorocalles, persicaires, asters,…) complètent cet ensemble très intéressant toute l’année.

Les bords de la baignade ont été plantés avec des iris, acorus, carex, hémorocalles,

La promenade le long de la rivière 

Au-delà de l’allée des marronniers, on poursuit la promenade le long de la rivière, avec à gauche la Main Courante. Des arbres ont été plantés dans la prairie. Une grande partie deviendront de grands sujets : quercus, liquidambar, carya, sequoia,… D’autres resteront de taille plus modeste comme des sorbus.

Un petit chemin part vers le centre de la prairie et se perd dans une spirale de bouleaux, betula ermanii « Mount Zao Purple » qui a été plantée à l’automne 2019. Elles est constituée de 25 arbres qui présenteront après quelques années des écorces multicolores allant du blanc au marron. Ce bouleau possède aussi une très belle coloration automnale jaune.

 

Au bout de cette promenade, on atteint l’extrémité du parc et où se trouve au bord de la rivière un petit promontoire où est installé un banc, qu’on appelle le banc de méditation. Un petit escalier permet de descendre au niveau de la rivière.

Si on suit le chemin, on longe sur la gauche l’extrémité du parc d’abord sous une petite allée de tilleul qui débouche sur le bosquet des magnolias et des rosiers botaniques.

 Le bosquet des magnolias

Au fond du parc, presque face à la maison, nous avons installé une petite collection de magnolias et surtout des rosiers botaniques avec quelques autres arbustes. Encore jeune, ce bosquet planté récemment donnera sa mesure dans quelques années mais plusieurs magnolias n’ont pas résisté aux épisodes de gel tardif ou bien à la sécheresse. 

Le fond du parc

le fond du parc est bordé par une haie le séparant des prairies adjacentes où paissent des moutons. Cette haie est composée d’espèces indigènes mais aussi de rosiers arbustifs, de narcisses et de quelques autres arbustes dont des berberis, aronia melanocarpa « Autumn Magic » ou kolwitzia amabilis « Pink Cloud ».

Le grand arboretum

Après la source, on arrive au grand arboretum. Une butte permet de le découvrir sur toute son étendue. il comporte une vaste collection d’arbres, arbustes, vivaces graminées,… Il est parcouru par des allées en herbe qui permette de le sillonner pour découvrir les plantes. Il est alors rythmé par trois cairns de plus en plus grands et par trois mares rondes, à la limite de la prairie et aussi de plus en plus grandes. Ces mares sont remplies d’eau, et habitées une nombreuses faunes mais elles s’assèchent en été.

A l’entrée de l’arboretum se trouve le jardin des arbustes où de nombreux arbustes ont été plantés assez serrés. Des plantes vivaces et des graminées leur sont mêlées, créant un espace très dense, toujours fleuri, avec de très belles colorations automnales. les différentes couleurs de feuillage participent aussi beaucoup à rendre très vivants ces espaces. Des buis taillés donnent une forme de structure à ce vaste fouillis mais nous avons arrêté d’en planter quand nous avons su que nous serions aussi atteints par la pyrale du buis.

entrée arboretum

 

La grande mare selon les saisons :

 

Le petit Cairn pyramide : 

petit cairn

 

La Source et son ruisseau

La Source provient de la colline au-dessus du parc. Son débit ne s’est jamais arrêté sauf pendant la très dure sécheresse de 2018. A deux pas, subsiste ce que nous pensons être une glaciaire qui servait donc très probablement au stockage de la glace récoltée en hiver. A coté, est installé « Suspendido » de Marcela Paz Undurraga. 

 

De la Source part un petit ruisseau bordé de pierres qui va se jeter dans la Baignade.

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Les hémorocalles le long du petit ruisseau

Et le petit ruisseau poursuivant sa course dans la prairie :

petit ruisseau

En hiver, son dessin est très visible mais en été, il est presque recouvert par les graminées et surtout la menthe sauvage. C’est à cet endroit qu’on trouve du cresson que nous consommons.

serpent

 

la vie dans le petit ruisseau peut être parfois un peu surprenante.

 

Les ruches du parc

Au nombre de trois, elles se trouvent en lisière du bois, au bord du ruisseau de la Source et elles font face au jardin d’arbustes du grand arboretum, qui produit de nombreuses fleurs.

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A l’extrémité de l’arboretum, se trouve le parc des oies. Il est entouré de plate bandes comportant essentiellement des iris, des hémérocalles, des asters et quelques rosiers.

Le petit bois et la floraison de l’ail des ours

A la sortie du grand arboretum, on entre dans un petit bois qui produit à chaque printemps une surprise : la floraison de l’ail des ours.

Cette floraison très spectaculaire a lieu dans les bois en avril et mai. Le sol est comme recouvert d’un tapis de neige.

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Le tapis vert

Sur la gauche, en revenant, vers la maison,un espace a été défriché et a été transformé en tapis vert. Il longe le mur de la propriété contre lequel ont été plantés alternativement des malus et des prunus dont la floraison s’étale entre mars et mai. A leurs pieds, nous avons planté des vivaces d’ombre comme des épimédium, fougères, persicaires,…

 

Floraison du malus « Strathmore » et du prunus shirotae

 

La chaise haute 

En lisière du bois de l’ail des ours, nous avons installé une chaise haute réalisée par un menuisier local à partir d’une idée trouvée dans le magasine Gardens Illustrated. Cette chaise permet d’avoir une vue dominante sur toute la prairie, l’allée des volières, la maison. Grimper dessus est aussi devenu un jeu très prisé.

Nous avons déplacé temporairement cette chaise face au Labyrinthe. Nous allons devoir imaginer une nouvelle installation pour avoir un point de vue élevé sur le Labyrinthe.

chaise haute

Le grand platane 

La promenade se termine au bout de l’allée des Salamandres, marquée comme pour l’allée des Grenouilles par une boule ronde en pierre sur laquelle sont sculptées des salamandres. A plusieurs reprises nous avons repéré des salamandres dans cette partie du parc.

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Ces salamandres ont été sauvées en octobre 2019. Elles étaient en train de se noyer dans le bassin de la source quand celle-ci s’est réactivée après plusieurs mois d’arrêt suite à la sécheresse de l’été. Cela n’était jamais arrivé.

Nous arrivons alors sous le grand platane, l’arbre le plus remarquable du domaine. Il a environ 250 ans. Son port est très beau. il mesure plus de 40m.

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